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Mots-clés : communiqué de presse, communication nationale

 France Génétique Elevage reçoit le Certificat Qualité ICAR sur ses 5 filières génétiques

Le 19 juillet 2019, suite à 4 journées d’audit qui se sont déroulées sur notre territoire, France Génétique Elevage s’est vu renouvelé son Certificat Qualité pour 5 ans. Grâce aux descriptions précises des processus, à la confiance mutuelle entre les organismes et l’esprit de groupe des acteurs du Dispositif Génétique Français, ICAR a confirmé l’excellence de l’organisation en lui renouvelant son certificat qualité.

Le maintien de cette certification est le fruit d’un important travail collectif fourni par les organismes qui contribuent quotidiennement au fonctionnement du Dispositif Génétique Français.

ICAR, ONG internationale composée de 119 membres de 52 pays, créée à Rome en 1951 élabore des méthodes standards reconnus au niveau international pour garantir la qualité de l’identification, de l’enregistrement des filiations et des performances et des évaluations génétiques des ruminants.

Ce Certificat Qualité bénéficie à toutes les entreprises et organismes impliqués dans son champs et renforce la notoriété de la France à l’international.

 Le SMQ de FGE : une réflexion sur sa meilleure adaptation au nouveau contexte règlementaire et l’ouverture au caprin

Icar a renouvelé en 2019 son certificat qualité au Système de Management de la Qualité de FGE jusqu’en 2024, ce qui assure une très bonne visibilité européenne du dispositif français.

En 2020, le Système de Management de la Qualité (SMQ) de FGE a été confirmé comme un des outils à développer au service des filières. Fort de cette décision, plusieurs travaux sont engagés.

Un premier chantier consiste à revoir en profondeur l’organisation actuelle du SMQ, sa cartographie, la répartition des responsabilités, ses règles internes de fonctionnement, pour l’adapter au nouveau contexte réglementaire européen. Ce travail a été initié au second semestre 2020. Il se poursuivra en 2021.

Par ailleurs, des évolutions des référentiels sont engagées pour répondre aux demandes des organismes qui souhaitent s’appuyer sur ce dispositif. C’est le cas de GenEval pour le calcul des valeurs génétiques et Capgènes pour le recueil des performances laitières en caprin.

 Une capacité à agir ensemble

Tout au long de la première vague de la crise du Coronavirus, au printemps 2020, FGE a mis en place une cellule de crise pour suivre son évolution et évaluer les conséquences des mesures de défense sanitaire prises contre la Covid-19, sur les dispositifs d’amélioration génétique des ruminants et participer à l’élaboration de solutions appropriées. Pour la deuxième vague, les structures de terrain avaient toutes capitalisé et l’accompagnement et le suivi sont actuellement plus légers. Les perturbations qui ont été constatées pour le recueil des filiations en bovins concernaient les délais d’acheminement plus longs des documents de notification papier par la poste (environ 15 à 20 % des déclarations de naissance) et d’envoi des passeports aux éleveurs qu’il a souvent été nécessaire de sécuriser par le recours au Colissimo et/ou courrier suivi. Nous avons constaté une forte baisse d’activité de contrôle des performances en ferme au début du premier confinement et les familles de FGE ont dû réorganiser les chantiers : contrôles dérogatoires par l’éleveur ou mise en place de protocoles spécifiques pour que les techniciens puissent intervenir en ferme notamment avec le déconfinement de l’été, assouplissement des règles de prise en compte des données à des fins techniques et génétiques.

Au début de la crise la baisse de recueil de performances en ferme a atteint dans certaines filières 80 à 90 %. Le retour à la normale a été progressif grâce aux mesures prises : soit l’éleveur, dans le cadre d’un protocole dérogatoire, a fait les contrôles lui-même à titre exceptionnel, soit l’agent de traite est intervenu dans la ferme avec les mesures sanitaires ad hoc. Ces deux modalités ont été déployées.
Avec l’intégration des mesures de déconfinement l’activité est revenue à la normale dès mi-mai. Le pourcentage de collecte perdu se révèle assez faible dans chacune des filières (moins de 10 %), mais quelques élevages peuvent être individuellement très pénalisés. L’IA a été peu impactée en bovin mais plus fortement en petit ruminant. De ce fait, la priorité a été mise sur l’achat de masques pour maintenir l’activité sur le terrain.

Fin 2020, les conséquences économiques (surcoût, report d’activité des entreprises, arrêt de la sollicitation des services par les éleveurs) sont encore difficiles. Les répercussions de cette crise se feront sentir sur les filières encore de longs mois.