La Tarasconnaise, dont le berceau est situé en Ariège, est aujourd’hui principalement implantée dans les Pyrénées Centrales (Ariège, Hautes Pyrénées).
Cette race est particulièrement adaptée aux conditions d’élevages utilisant la transhumance : elle présente de bonnes aptitudes à la marche, supporte bien les écarts importants de température et peut s’adapter aux variations des ressources fourragères. Après un hivernage en bergerie, les troupeaux montent progressivement en estives pour atteindre les plus hauts pâturages (1 200 m) vers le mois de juin.
Les béliers restent dans les troupeaux et les saillies peuvent se poursuivre pendant la transhumance, ce qui entraîne des mises-bas étalées sur toute l’année. La production principale reste cependant celle du broutard vendu à la descente d’estive.
Les objectifs du programme de sélection sont la valeur laitière et la capacité au désaisonnement. Elle s’accompagne d’un maintien de la rusticité, nécessaire pour une race transhumante, ainsi que d’un travail sur la conformation et la croissance des animaux.
La sélection est pratiquée sur ascendance maternelle, permettant d’identifier les mères à bélier qui seront utilisées lors d’accouplements raisonnés. Les jeunes béliers qui en sont issus sont entre en centre d’élevage, ayant été triés sur leur phénotype. Les meilleurs seront utilisés par insémination artificielle, les autres reproducteurs étant diffusés dans la base de sélection.
Résultats du contrôle de performances 2014, Institut de l’Elevage & Races de France